mardi 22 janvier 2013

Haïti/Développement: en quête de développement durable vers l’épanouissement économique !


Haïti disions-nous, est un pays riche ou à l’époque coloniale l’on exportait nombre de produits tels : café, sucre, cacao, sisal, indigo pour ne citer que ceux-là. Aujourd’hui, il n’a presqu’aucune exigence de l’État dans ce domaine  pour une politique agricole.

 La République d’Haïti est un Etat unitaire  décentralisé. La gestion des intérêts des différents démembrements de son territoire est organisée principalement suivant les principes de la décentralisation. Chacune des entités décentralisées  forme une collectivité territoriale (En fait, la collectivité Territoriale est un groupement humain, dérivé d’une structure Administrative étatique ayant des intérêts divergents, évoluant sur une aire géographique déterminée. Elle représente une portion de la collectivité nationale, car, l’article 611 de la constitution clarifie la composition de cette entité.) La compétence de ces collectivités est déterminée suivant que l’intérêt public qui nécessite l’intervention de l’Administration soit d’intérêt général (au sens d’intérêt général), d’intérêt départemental, d’intérêt communal ou d’intérêt strictement local.
  
CARACTÉRISTIQUES DU GOUVERNEMENT LOCAL HAÏTIEN 

   Le Gouvernement local haïtien se caractérise par son uniformité, le dédoublement fonctionnel et la compétence largement définie pour les collectivités territoriales. L’uniformité se traduit au fait que le territoire se divise de manière similaire en département, divisés en commune. Ainsi donc, l’Etat central n’aura aucune difficulté dans l’exécution de certains travaux par le biais de ces entités là. Disons tout de suite que les collectivités Territoriales disposent d’autorités délibérantes appelées à orienter les activités relevant de la compétence de la collectivité et d’autorités exécutives pour assurer la gestion journalière de ces activités.

   Ces autorités sont : 

  l’Assemblée des sections communales(ASEC) et le Conseil d’Administration (CASEC) de la Section Communale rurale et urbaine.  

l’Assemblée Municipale (AM) et le Conseil Municipal(CM)  

l’Assemblée Départementale (AD) et le Conseil Départemental (CD).  

 Ainsi l’assemblée délibérante au niveau de la section communale est l’Assemblée de la Section Communale (ASEC).

 Les Attributions de l’ASEC sont notamment :

 Sanctionner et Ratifier la politique de développement de la section communale, préparée et présentée par le CASEC.  

 Veiller à l’enregistrement des actes de naissance et de décès, des déclarations de maladies contagieuses et des épidémies touchant son aire d’influence. Surveiller au bon fonctionnement de sa banlieue dans l’ordre et la discipline dont l’objectif principal est de relever l’indice humain.
  Désigner les représentants de la section communale à l’assemblée municipale.  

Recevoir le rapport de gestion du CASEC, surveiller à l’acheminement de ce rapport.


 Les Attributions du CASEC sont les suivantes :

  a) Gérer les intérêts de la section communale.

  b) Contribuer et veiller à l’aménagement du territoire, au bon fonctionnement et à l’entretien des structures de l’Etat, la commune ou la collectivité pour le bien être de la collectivité.

   c) Préparer le plan de développement de la section communale, en collaborations avec les institutions compétentes.

  d) Recevoir et canaliser de concert avec l’ASEC, toute initiative au projet de développement multisectoriel, des organismes non gouvernementaux et des particuliers.

 e) Veiller à l’exécution du plan cadastral et du plan d’urbanisme maintes fois pourtant sont négligés, ou oubliés.

 Ainsi certains projets d’infrastructures départementaux nécessitent la participation de plusieurs de ces entités en vue d’une réussite élogieuse et pour le bien de la commune ou le département, là ou l’Etat n’est pas représenté valablement.

   Les travaux d’assainissement, de curage des canaux, la formation des ouvriers soit du secteur agricole, professionnel qualifié, devraient être l’un des éléments de base ou prédominant même du projet, du programme de l’Etat central en vue de la décentralisation de ses services. Il importe cependant de donner moyen à ces entités en vue de la réalisation des projets de l’Etat et les besoins fondamentaux de la population; ce, dans le but d’éviter l’exode rural qui débouche sur des conséquences graves qui affectent le fonctionnement normal du pays et affaiblit l’Etat dans son programme de développement.

   Si la décentralisation dont nous parlons arrive à se matérialiser , concrétiser, l’Etat à ce moment là serait fort , puisque certains problèmes seraient résolus tels : La question de déclaration de naissance – la question de déclaration de mortalité – le recensement de la population qui ne cesse de croitre  et dont nous n’avons pas véritablement un rapport statistique fiable – la question de se faire procurer un passeport, un Nif, un CIN devient ridicule et intenable, puisqu’on doit se rendre à la république de Port-au-Prince pour s’en procurer – Que dire de nos écoles primaires, fondamentales, professionnelles, centres de santé, le scoutisme absents dans nos communes et universitaires dans nos départements pour ne citer que ceux -là.

    Nous pensons qu’il est grand temps de matérialiser les grands projets de l’Etat par l’entremise de ces entités, de ces structures Administratives dans le but d’atteindre le citoyen haïtien qui se trouve dans la zone la plus reculée de la commune ou section communale, que l’un des anciens et éminents ministres de l’intérieur parlait du pays profond ou du pays réel, sans la mise en application de ces consultations nous risquerions de passer outre de notre but consistant à promouvoir l’avancement de notre pays . Les grands intellectuels haïtiens devraient à leur tour mettent leurs compétences, leurs œuvres au profit de la collectivité en organisant des séminaires, forums, conférences dans les autres départements du pays qui gisent dans l’ignorance du savoir et ce dans tous les domaines. 

   A supposé que de compagnies organisent des concours à Port-au-Prince, alors que le reste du pays ou des sections communales ignorent ces compétitions, comment pouvons-nous dire que nous avons profité dans notre quête d’avancement que quelque choses ont été faites pour le reste de la population. Par exemple organiser des championnats de football, de volleyball, ou de basketball (manifestation sportive, récréative et culturelle) ; former des groupes de fanfare dans les églises et écoles, de théâtre, de danses folkloriques et autres, des cercles littéraires comme le cénacle des frères NAU,  mettre en valeur les travaux artistiques, artisanaux, macramé, travailler les déchets et les transformer en produits finis, les utiliser dans les plantules comme pépinières, sécher et conserver les graines pour le reboisement, ce, dans le but de l’avancement et le progrès du pays. Ces idées contribueront  à organiser effectivement la décentralisation; puisqu’Haïti est notre pays et que son bonheur dépend de tous les haïtiens dans l’unité et la diversité.

    Ils existent nombre d’embrassades, d’ONG et de citoyens conséquents dans le pays et ont besoin de faire aboutir leurs projets, il serait important à ce que ces ONG, ces représentations diplomatiques là, des patriotes locaux et des associations de la diaspora s’assaillent avec les responsables communaux, les ASEC, les CASEC en vue de faire aboutir les projets pouvant faire évoluer le département, la commune et Haïti pourrait renaitre de ces cendres. 

    Réflexion d’un honnête citoyen 

PIPHAR
TOUS DROITS RÉSERVÉS 04 FÉVRIER 2012 (JFP)
PROJET INTEGREPILOTE HAÏTI ARCAHAIE ROBERGEAU


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Written on:mars 14, 2012


Credits: PaulFilsJoseph/pauljosefils12@yahoo.fr

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